Adhésion de l'Ukraine à l'UE : la Commission européenne souhaite franchir une nouvelle étape "dès que possible" en 2025
L'arrivée de Kiev dans l'Union européenne (UE) se rapproche un peu. La Commission européenne souhaite qu'une nouvelle étape soit franchie "dès que possible" en 2025 dans le long processus d'adhésion de l'Ukraine et de la Moldavie à l'UE, a-t-elle annoncé mercredi 30 octobre dans un communiqué.
Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Bruxelles a officiellement lancé le 25 juin des négociations censées permettre à ces deux pays de devenir un jour membres de l'UE. Les négociateurs passent actuellement en revue les législations de l'Ukraine et de la Moldavie pour vérifier si elles sont compatibles avec celle de l'UE. Cette étape préparatoire se déroule "sans problème", écrit la Commission.
L'Ukraine doit mener des réformes avant d'adhérer
L'exécutif européen voudrait ensuite rentrer dans le dur des pourparlers "dès que possible" en 2025, en ouvrant les 35 chapitres de négociations, allant de l'Etat de droit à la protection de l'environnement. Le processus d'adhésion s'annonce long et ardu. Une éventuelle entrée dans l'UE de l'Ukraine, pays de plus de 40 millions d'habitants et puissance agricole, pose de nombreuses difficultés, à commencer par celle des aides financières dont elle devrait bénéficier.
"Nous soutiendrons l'Ukraine" sur "deux fronts", a assuré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, citant la guerre face à la Russie et les "réformes" à mener pour devenir membre de l'Union européenne. Le responsable européen a aussi insisté sur la situation en Géorgie, candidate à une entrée dans l'Union également.
L'UE a gelé au printemps le processus d'adhésion géorgien en raison d'une loi controversée sur "l'influence étrangère", inspirée d'une législation russe et accusée de museler la société civile. La Commission européenne réclame une enquête sur le déroulement des législatives de samedi, remportées par le parti au pouvoir, mais jugées "volées" par l'opposition pro-européenne.
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