Soupçons de corruption au Parlement européen : Thierry Breton plaide pour "des systèmes extrêmement rigoureux et contraignants"
"On a mis en place des systèmes extrêmement rigoureux et contraignants à la Commission européenne, ce serait bien que les autres institutions fassent la même chose", recommande vendredi 16 décembre sur France Inter le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton, après l'annonce d'une vague de réformes au Parlement européen en 2023 face aux soupçons de corruption en lien avec le Qatar.
Thierry Breton rend "hommage" à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, qui "a pris les choses en main immédiatement". Il dénonce des actes "pénalement répréhensibles". "Il faut que la justice passe vite", estime-t-il.
.@ThierryBreton : "S'il y a un corrompu, il y a un corrupteur, et les deux sont condamnables. Le Parlement européen, depuis la révélation de cette affaire, n'a pas été avare en mesures. Il faut que la justice passe vite, et des deux côtés." #le7930inter pic.twitter.com/xDLQQ6RQZn
— France Inter (@franceinter) December 16, 2022
Pour le commissaire européen, "il faut condamner avec la plus grande fermeté toute forme d'ingérence", que ce soient les lobbys, les États ou les entreprises. "Il faut le dire d'une manière très claire : notre démocratie n'est pas à vendre", affirme Thierry Breton. S'il reconnaît que la Commission européenne "a eu quelques histoires" similaires, il assure que "tout a été réglé", ce qui prouve, selon lui, qu'on "peut faire, qu'il faut faire".
. @ThierryBreton : "Il faut condamner avec la plus grande fermeté toute forme d'ingérence des lobbies, des États, des entreprises. Notre démocratie n'est pas à vendre. À la commission européenne, on est contrôlés, on ne voit pas de lobbyiste dans les couloirs." #le7930inter pic.twitter.com/jGrWhkhM5q
— France Inter (@franceinter) December 16, 2022
Thierry Breton compare la situation du Parlement avec celle de la Commission européenne. Il explique que les commissaires européens sont "extraordinairement contrôlés, on ne voit pas dans les couloirs de la Commission de lobbyistes, c'est interdit. Mon agenda est totalement public, les entretiens que j'ai sont tous consignés avec de notes pour savoir ce qui a été dit et tout citoyen peut y avoir accès", ajoute-t-il.
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