: Vidéo La "dura vita" des familles italiennes en 2015
Le désengagement de l'État complique la vie des familles italiennes, comme vous le montre cet extrait d'un reportage du magazine "Avenue de l'Europe".
Les temps sont durs pour la famille italienne : révolue, la dolce vita des années 70 ou 80, comme l'explique cette jeune grand-mère aux journalistes du magazine Avenue de l'Europe, consacré en juin aux évolutions de la vie de famille dans l'UE. "Pour nous, c'était différent : déjà, on avait un emploi stable, et tout était beaucoup plus simple. On était en congé de maternité six mois après l'accouchement, contre trois mois pour Marzia [sa fille]. En étant en CDI, le rapport au monde du travail était radicalement différent. On bénéficiait de couvertures sociales qu'ils n'ont plus."
L'État italien se décharge sur les grands-parents
Dans la famille italienne, demandons maintenant le grand-père : "investi d'une mission", "heureux de voir grandir ses petits-enfants"... il confesse qu'il "fatigue à la longue". Car une famille italienne sur deux s'appuie encore sur les grands-parents, et l'État se décharge sur eux. Ici, on est loin du système français : quasi-absence d'allocations familiales, défiscalisation dérisoire...
Sans compter un machisme resté très présent : les Italiens sont parmi les Européens qui participent le moins aux tâches ménagères, ce qui ajoute à la charge de travail des femmes, "plus élevée que pour leurs voisines européennes", explique cette sociologue.
Extrait du reportage "Miracle à l'italienne", à revoir sur la page du magazine Avenue de l'Europe.
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