Volcan islandais : après les cendres, la facture
Si l’Eyjafjöll a cessé de perturber le trafic aérien, il provoque toujours autant de turbulences dans les couloirs du ministère de l’Economie et des Finances. Douze jours après l’éruption volcanique islandaise, une nouvelle réunion avec les professionnels était organisée aujourd’hui à Bercy.
Objectif : faire le bilan de cette paralysie des transports. Hervé Novelli a donc fait l’addition. 188 millions d’euros de pertes pour les compagnies aériennes, 31 millions pour les tour-opérateurs, et enfin 40 millions pour les agences de voyages, soit un total de 260 millions d’euros.
Bilan supérieur à l’estimation de départ. La semaine dernière le secrétaire d’Etat au Tourisme avait chiffré l’impact du nuage à 200 millions. Pas un mot aujourd’hui lors de son point presse sur une éventuelle aide publique à ces secteurs. Un médiateur sera nommé pour traiter les demandes des consommateurs, et le numéro vert qui va avec.
En réponse à la pagaille, l'UE a promis d’accélérer la mise en place du ''ciel unique européen'', qui doit permettre une utilisation optimale de l'espace aérien européen. La crise ''a démontré de sérieuses failles et c'est une chose qu'on ne peut ignorer plus longtemps'', a noté une porte-parole de l'UE Helen Kearns.
Caroline Caldier avec agences
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