Explosions à Jérusalem et tirs de roquettes du Hamas
Trois violentes explosions ont secoué Jérusalem mardi soir, après que les sirènes aient retenti aux alentours de 21H00, heure française.
Un peu plus tôt, des sirènes avaient aussi été déclenchées au nord de Tel-Aviv, à 60 km environ au nord de Gaza, avant qu'une roquette ne soit interceptée, selon l’armée, par le système de défense antimissile Iron Dome.
Les autorités israéliennes ont ouvert tous les abris anti-aériens à Tel-Aviv et Jérusalem, deux villes à portée de tirs depuis Gaza. Les habitants reçoivent un message leur disant de rejoindre en toute urgence un endroit sûr, de fermer portes et fenêtres et de ne pas sortir pendant dix minutes.
Selon Danièle Tabor, journaliste pour France Info à Jérusalem, aucun blessé grave n'a été signalé par les secours et les dégâts, une heure après les explosions, étaient en cours d'évaluation.
Une revendication de la branche armée du Hamas
En soirée, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, ont revendiqué des tirs contre Jérusalem, Tel Aviv et Haïfa.
Leur communiqué fait état de neuf roquettes :
"Pour la première fois, les Brigades Qassam ont frappé Haïfa avec une roquette R160, Jérusalem occupée avec quatre roquettes M75 et Tel-Aviv avec quatre roquettes M75"
Le chemin de l'escalade violente
La tension était montée d'un cran la semaine dernière, après la découverte du corps d'un adolescent palestinien de 16 ans enlevé à Jérusalem-Est et vraisemblablement tué par vengeance. Cet acte criminel avait suivi la mort de trois jeunes israéliens enlevés le 12 juin, en Cisjordanie.
Plus de 1.500 réservistes avaient été rappelés. A présent, ce sont 40.000 réservistes qui sont recensés. Depuis lundi, des raids aériens israéliens sur Gaza succèdent aux tirs de roquettes depuis l'enclave palestinienne. Selon les autorités palestiniennes, les bombardements israéliens ont fait au moins 16 morts mardi dans la bande de Gaza.
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