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François Hollande en Irak : après Bagdad, le Kurdistan

C'est le début d'une visite de moins de 24 heures. Le président de la République veut montrer que la France soutient l'Irak dans son combat contre les djihadistes de l'Etat islamique. Un déplacement ultra-sécurisé.
Article rédigé par Isabelle Labeyrie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (François Hollande est arrivée en Irak peu avant 6h30 © MAXPPP)

 Un voyage éclair pour afficher le soutien de la France au tout nouveau gouvernement irakien. A l'Elysée on rappelle souvent que la France a été le premier pays à livrer des armes aux Kurdes pour les aider à lutter contre les djihadistes.

C'est donc à Bagdad que le chef de l'Etat va préciser la stratégie qu'il appliquera au sein de la grande coalition que les Américains sont en train de constituer. On sait déjà que la France est prête à participer à des frappes aériennes  en Irak, mais pour l'instant pas en Syrie où elle préfère armer et soutenir l'opposition modérée à Bachar al-Assad. Ce n'est pas un problème, rien ne nous oblige à suivre les Etats- nis sur ce terrain-là dit-on à l'Elysée. On sait aussi que François Hollande ne veut pas se contenter d'une opération militaire. Il faut aussi attaquer les sources de financement de l'organisation terroriste, mieux surveiller les individus en cours de radicalisation et ne pas oublier l'aide humanitaire. Toutes ces questions seront abordées lundi lors de la conférence internationale qui rassemblera une quinzaine de pays autour des présidents français et irakiens. Un rendez-vous qui ne sera qu'une première étape. Ce combat sera long.

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