Gênes, le sommet de la violence
Le Sommet qui s'est terminé mardi soir 18 juin à EnnisKillen s'est déroulé dans le calme, sans perturbation : les "anticapitalistes" étaient contenus à une centaine de kilomètres de là. En 2001, à Gênes, il en avait été tout autrement.
Nous sommes en juillet 2001. Les chefs d'Etat du G8 sont retranchés dans un palais du centre-ville de Gênes. Dans la rue, des manifestants altermondialsites et des groupes de Black Block affrontent les forces de l'ordre. Le sang coule, un mort.
Des manifestants pacifiques sont également pris à partie par les policiers, victimes d'une repression d'une rare violence, des passages à tabac.
Le réalisateur italien Daniele Vicari est revenu sur ce week-end dramatique, son film "Diaz, un crime d'Etat" - composé d'archives et d'interview des acteurs et témoins de ces scènes de guérilla urbaine - est un véritable document coup de poing : "(...) Chacun garde sa vision des choses. J'ai essayé de trouver une formule pour représenter ces différents points de vue, le destin de chacun de ces individus, manifestants paciques, Black Block ou policiers (...)".
Le film est en salle depuis le 5 juin.
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