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Grèce : Tsipras refuse les propositions "absurdes" des créanciers

Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, a rejeté fermement ce vendredi soir devant son parlement les réformes proposées par ses créanciers, l'UE et le FMI. Il les juge "absurdes" et appelle Bruxelles à les retirer.
Article rédigé par Angélique Kourounis
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (Alexis Tsipras, à la tribune du Parlement grec, refuse en bloc les propsitions des créanciers d'Athènes © MAXPPP)

Dans un discours d’une demi-heure devant le Parlement grec, Alexis Tsipras a rejeté avec force le plan de réformes proposé mercredi par ces créanciers, l’Union Européenne et le FMI. "Je suis là pour expliquer où l’on va et où l’on peut aller , a d’emblée annoncé le Premier ministre grec, ce vendredi soir, en direct sur toutes les télévisions et radios du pays. La proposition que m’a remise Jean-Claude Juncker m’a désagréablement surpris."

Un plan et des propositions "absurdes"

Les pistes évoquées en début de semaine par les créanciers d'Athènes prévoyaient des économies supplémentaires de trois milliards d’euros. Elles toucheraient notamment les régimes de retraites et obligeraient le gouvernement grec à augmenter énormément la TVA. Pour Alexis Tsipras, tout cela est totalement "absurde" et "irréaliste" et doit être retiré de tout plan éventuel.

"Plus proches que jamais d’un accord"

Alexis Tsipras marque ainsi sa détermination et veut prouver aux Grecs qu’il n’a pas oublié ses engagements de campagne.  Le Premier ministre a avoué que les négociations ont reculé ces derniers jours, pour autant il estime qu’Athènes, l'Union européenne et le Fond Monétaire International sont "plus proches que jamais d'un accord" . Il demande donc à ses créanciers de prendre au sérieux le plan soutenu par son gouvernement pour que les négociations se poursuivent sereinement dans les prochains jours. 

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