Crise grecque : la classe politique française divisée
Les hommes politiques français sont aussi partagés que les pays européens sur l'attitude à adopter vis-à-vis de la Grèce. Les réactions de Stéphane Le Foll et Alain Juppé.
Dimanche, la Grèce a dit "non" lors du référendum sur les propositions de ses créanciers. Ce lundi 6 juillet, la classe politique française réagit. Et comme l'Europe, elle semble divisée entre la fermeté et le besoin d'aider la Grèce.
Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, s'est exprimé sur BFM/RMC : "Je pense qu'aujourd'hui, personne - et en tout cas pas chez les dirigeants responsables - n'a exprimé de souhait qui consisterait à dire qu'on mettait la Grèce dehors. Personne n'a la possibilité de dire à un pays 'on ne veut plus de vous'. (...) On doit discuter".
"La zone euro a des règles"
Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a lui déclaré à France 3 : "J'ai beaucoup de respect pour le peuple grec. Son vote est un vote démocratique, qui doit être respecté. Il faut maintenant qu'il clarifie véritablement sa volonté. Je le répète : la zone euro a des règles et il ne faut pas les sacrifier. Sinon, nous la fragiliserions à un moment où on se rend bien compte qu'elle peut nous protéger".
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