Grèce : en cas de victoire du "oui", "nous pourrions démissionner", annonce Varoufakis

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Une pancarte demande de la démocratie, de la solidarité et de la dignité en Europe, le 1er juillet 2015, sur la place Syntagma à Athènes (Grèce). (LAURIE DIEFFEMBACQ / BELGA MAG)

Deux jours après le défaut de la Grèce, Athènes et ses créanciers ont rompu toutes négociations.

Ce qu'il faut savoir

Au surlendemain du défaut de paiement de la Grèce, les négociations sont au point mort entre Athènes et ses créanciers. Après le refus de l'Eurogroupe, mercredi 1er juillet, de poursuivre les discussions avant le référendum de dimanche sur les propositions des créanciers, le pays plonge un peu plus dans l'incertitude politique.

Interrogé par une radio australienne, le ministre des Finances, Yanis Varoufakis, n'a pas exclu, jeudi, une démission du gouvernement en cas de victoire du "oui" au référendum. "Nous pourrions démissionner, mais nous le ferons en esprit de coopération avec ceux qui prendront le relais."

Le FMI agacé par l'attitude grecque. "Etant donné le niveau d'incertitude, de confusion et de constants mouvements, je pense qu'un peu plus de comportements adultes est encore nécessaire", a déclaré Christine Lagarde sur CNN.

Alexis Tsipras maintient le référendum sur les propositions d'aides des créanciers. Après avoir semblé hésiter, le Premier ministre grec a appelé une nouvelle fois mercredi à voter "non" au référendum de dimanche, "un pas déterminant pour un accord meilleur".

La cohue des retraités devant les banques. Un peu partout dans le pays, les retraités sans carte bancaire ont fait la queue mercredi pour retirer une partie de leurs pensions dans les banques, fermées depuis lundi.