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En Grèce, la crise ne touche pas les stations de ski
Le tiers de la population grecque vivrait sous le seuil de pauvreté. D’autres, en tout cas, dépensent sans compter. Ainsi, les stations de ski du pays ne désemplissent pas et les voitures 4X4 saturent les rues. Comme le montre Alexia Keffalas dans un reportage pour Télématin, la crise ne touche pas tout le monde.
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Les Grecs appellent cela le syndrome Zorba. Ce personnage d’un film de Michael Cacoyannis interprété par Anthony Quinn, qui aime boire, rire, danser et chanter.
Bref, un Grec «éternel», qui vit au jour le jour sans penser au lendemain. Il est vrai, les Grecs n’aiment pas les banques et l’épargne.
La vente de gros 4X, l’affluence dans les stations de ski peuvent surprendre en ces périodes de crise. La réponse serait un certain art de vivre.
Ne tombons tout de même pas dans une caricature hâtive. Les Grecs ne sont pas tous aux sports d’hiver, ni des consommateurs impénitents.
La grosse voiture allemande est l’archétype de la bourgeoisie qui fréquente les stations de ski, que ce soit à Kalavrita ou à Megève. Logique d’en voir beaucoup près des pistes de ski.
Et si on peut pratiquer le ski en Grèce, les stations ne sont tout de même pas légion (une vingtaine). Et donc, fatalement, elles sont vite saturées.
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