Pendant huit ans, la Grèce a vécu sous la tutelle de l’UE et du FMI en échange de prêts bancaires. Alors qu’elle s’apprête à en sortir, il faut désormais reconstruire.
Après sa pire crise financière, la Grèce était sous tutelle de l’UE et du FMI avec des garanties à donner : prêts bancaires accordés, des pans entiers de l’économie privatisés, des milliers d’emplois de fonctionnaires supprimés, des salaires et retraites revus à la baisse. Aujourd’hui, l’autonomie est de retour, mais cela a laissé des traces.
À quelques kilomètres de la Bulgarie, des ouvriers s’activent sur une mine de marbre. La crise a eu un impact limité dans ce secteur d’activité. "Avant, je travaillais dans l’une des plus grandes compagnies minières du pays. À cause de la crise, elle a sombré" témoigne cet homme. Mais il n’a eu aucun mal à retrouver dans celle-ci.
Expatriation
Car dans cette carrière, on y extrait du marbre jour et nuit. Le marbre blanc est très prisé et s’exporte jusqu’en Chine. Ils ont délaissé le marché grec pour une présence dans le monde entier : pays du Golfe, Singapour, États-Unis. Si certaines s’en sortent, les petites entreprises ont dû, elles, mettre la clé sous la porte. Dans cette ville, seule une cordonnerie a survécu. Les parents ne se versent que 500 euros de salaire. Les enfants, eux, sont partis chercher du travail à l’étranger.
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