: Reportage "C'est un risque mais il suffit de rester informés" : à l'aéroport d'Athènes, les touristes français ne se laissent pas décourager par les violents incendies
En Grèce, le mot d’ordre est toujours à la prudence face au risque de reprise de l’incendie. Depuis dimanche 11 août, 40 000 hectares ont été parcourus par les flammes au nord d’Athènes, détruisant de nombreuses entreprises et des maisons. Au moins une personne est morte, un drame que la Grèce semble revivre chaque été, mais qui ne décourage pas les touristes français.
Le hall de l’aéroport international d’Athènes est plein à craquer. Des vacanciers, lunettes de soleil sur le nez et chapeau de paille sur la tête, ravis d’être arrivés à destination comme Cécile et son époux. Ils ont seulement adapté leur itinéraire en fonction de l’incendie qui ravage le nord de la capitale : "On a regardé s'il ne fallait pas prendre un détour par rapport à la route parce qu'on passait à côté de l'incendie. On a fait un petit détour d'une heure."
"S'il y a vraiment un problème, on nous contactera"
Pas question pour eux d’annuler leur voyage en famille : "On est venus en Grèce parce qu'il fait beau justement et qu'on en a marre du mauvais temps à Paris. Oui, c'est un risque, mais il suffit de rester informés." Les incendies, un risque de plus en plus fréquent chaque été avec le réchauffement climatique et la sécheresse.
Shaden, elle, a misé sur la prudence : "On s'est inscrits sur le site Ariane, c'est le site de prévention du ministère des Affaires étrangères. On s'est dit que s'il y a vraiment un problème, on nous contactera et on verra ce qu'on fait." La Grèce est l’une des destinations préférée des Français chaque été avec près de deux millions de voyageurs.
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