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Le "non" au référendum n'a pas chassé les préoccupations des Grecs

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Le "non" au référendum n'a pas chassé les préoccupations des Grecs
Le "non" au référendum n'a pas chassé les préoccupations des Grecs Le "non" au référendum n'a pas chassé les préoccupations des Grecs (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
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Ce lundi 6 juillet, la Grèce navigue toujours en eaux troubles, au lendemain du "non" au référendum sur les propositions des créanciers.

Dimanche, le peuple grec a été clair : il s'est massivement prononcé contre les propositions des créanciers européens (61%) lors d'un référendum très attendu. Ce lundi 6 juillet, à Athènes, l'inquiétude est pourtant palpable chez chacun. "On attend de voir ce qui va se passer", confie un homme à France 3. Une Athénienne dit "avoir peur pour le futur" de son pays.

Dans la matinée, le ministre des Finances Yanis Varoufakis a présenté sa démission. Ce geste est un signe de bonne volonté envers Bruxelles, qui a mal pris le "non". Varoufakis, fervent opposant à l'austérité, est remplacé par Euclide Tsakalotos, un habitué des négociations avec l'Europe.

Les banques toujours fermées

Mardi, la Grèce doit faire de nouvelles propositions à Bruxelles. Le Premier ministre Alexis Tsipras et la chancelière allemande Angela Merkel se sont mis d'accord, à minima, lors d'un entretien téléphonique. En attendant, les banques grecques demeurent fermées pour encore deux jours.

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