Où en est la Grèce après le référendum ?
Ce référendum est le dernier épisode d'un bras de fer de cinq mois entre le gouvernement d'Alexis Tsipras et les créanciers européens.
Une partie de la population est venue fêter un "non" franc et massif aux créanciers, dimanche 5 juillet à Athènes, quelques heures après le référendum. Ce dimanche, les Grecs ont dit non à l'austérité, et ce, en dépit de la fermeture des banques et des mises en garde des dirigeants européens. Mais ils réfutent un "non" à l'Europe pour autant.
De son côté, Alexis Tsipras demandera un allégement de la dette, qui s'élève à 321 milliards d'euros. Elle représente 177 % du PIB. Dans le pays, le chômage grimpe à plus de 25 %. Cette victoire est "celle de tout un peuple" selon le ministre des Finances grec. "Depuis le début, ils ont planifié de fermer nos banques, pour nous humilier sur deux fronts : l'austérité et la dette. L'ultimatum du 25 juin s'est retourné contre eux par le peuple grec", explique Yanis Varoufakis.
Des discussions âpres
Alexis Tsipras va donc tenter d'arracher un accord. Il voudra minimiser sur les retraites et sur la TVA. Un plan de réformes qui permettra à l'économie grecque de repartir, mais entre la Grèce et les créanciers, les discussions s'annoncent âpres.
La chancelière allemande Angela Merkel est attendue demain à Paris pour une rencontre avec François Hollande. Les deux partenaires souhaitent la tenue d'un sommet de la zone euro dès le 7 juillet.
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