Cet article date de plus de trois ans.

Haut-Karabakh : "Chacun voulait voir l'ennemi souffrir", raconte Régis Le Sommier

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 7min
Haut-Karabakh : "Chacun voulait voir l'ennemi souffrir", raconte Régis Le Sommier
Haut-Karabakh : "Chacun voulait voir l'ennemi souffrir", raconte Régis Le Sommier Haut-Karabakh : "Chacun voulait voir l'ennemi souffrir", raconte Régis Le Sommier
Article rédigé par franceinfo - Hugues Huet, Patricia Loison
France Télévisions

Le 9 novembre, un cessez-le-feu a mis un terme au conflit qui faisait rage au Haut-Karabakh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Présent sur place, le reporter Régis Le Sommier a été surpris par la haine féroce qui animait chacun des deux belligérants.

Stepanakert est devenue une ville fantôme. Beaucoup d'habitants ont en effet fui la capitale du Haut-Karabakh, dévastée par six semaines de combat. Il ne reste souvent que les plus âgés, et pour eux le quotidien est rude. À la mairie, des volontaires distribuent de la nourriture pour ceux qui ne peuvent plus partir ou que la guerre a déplacés.

"C'était une guerre nationaliste"

Grand reporter à Paris Match, Régis Le Sommier était au Haut-Karabakh pendant le conflit meurtrier qui a opposé l'Arménie à l'Azerbaïdjan. "Ce qui m'a le plus surpris dans cette guerre, c'est le degré de haine", raconte le journaliste, invité sur le plateau du 23h de franceinfo mercredi 25 novembre. "D'un côté comme de l'autre, on voulait voir l'ennemi souffrir. C'était une guerre nationaliste, de reconquête de territoire."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.