Il y a 50 ans à Los Angeles, les émeutes de Watts faisaient 34 morts
Le 11 août 1965, un automobiliste noir est arrêté, suspecté de conduite en état d’ivresse. Une confrontation avec les policiers déclenche une réaction violente dans le quartier. Les émeutes éclatent. Des magasins tenus par des Blancs sont pillés, des entrepôts et des bus sont brûlés. Les autorités déploient la garde nationale. Pendant six jours, le quartier est à feu et à sang. Les émeutes feront 34 morts, plus d’un millier de blessés et près de 3.500 arrestations.
Le parallèle avec Ferguson
Pour les activistes de l’époque, les événements de Watts sont perçues comme une révolte des Noirs américains contre un système d’oppression, sur fond de chômage, de pauvreté, de violences policières et de tensions raciales. Par exemple, un an après la loi qui mettait fin à la ségrégation, les Noirs n’étaient toujours pas autorisés à habiter dans certains quartiers de Los Angeles.
C’était il y a 50 ans, mais on ne peut s’empêcher de dresser un parallèle avec ce qui se passe aujourd’hui à Ferguson. Discrimination au logement, à l’emploi, brutalités policières : les mêmes ingrédients alimentent la colère de la communauté noire ces derniers mois.
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