Inde : les femmes en colère manifestent contre les viols
En Inde, il y a un viol toutes les vingt minutes. Fin novembre, une vétérinaire de 27 ans a été enlevée, violée, tuée, brûlée et c'est tout le pays qui s'est indigné.
Des centaines de personnes se sont réunies devant le commissariat d'Hyderaba (Inde). Les quatre présumés coupables du viol et du meurtre d'une vétérinaire de 27 ans y attendaient leur jugement.
Des manifestantes se sont armées comme des guerrières. "Si les femmes coupent la tête de quelques-uns de ces violeurs, nous verrons automatiquement la société changer pour le mieux pour que si elles rencontrent un violeur, elles le décapitent", lance Kanchan Giri, une manifestante.
"Pas de pitié pour les violeurs !"
Sur Twitter, des dizaines de milliers d'internautes réclament justice. "Les coupables doivent recevoir le châtiment le plus ferme", a déclaré Ashok Gehlot, Premier ministre du Rajasthan.
"Quelque part, vous vivez toujours avec cette peur. Je suis outrée parce que je ne veux pas vivre avec cette peur. Je veux que le gouvernement et la société prennent leurs responsabilités", s'indigne Kawalpreet Kaur, étudiante de 23 ans.
L'Inde a renforcé sa législation contre les agressions sexuelles. La peine de mort a été introduite en cas de viol ayant entraîné la mort ou perpétrée par des récidivistes.
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