Cet article date de plus de dix ans.

Irak : François Hollande promet un "pont humanitaire" pour les réfugiés

En visite vendredi soir dans le Kurdistan irakien, François Hollande a évoqué la question des réfugiés du conflit, qui voudraient venir en France. Le chef de l'État parle d'un "pont humanitaire". Il s'est aussi félicité des livraisons d'armes aux combattants kurdes, en lutte contre les djihadistes de l'État islamique.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (François Hollande accueilli par le leader du Kurdistan irakien, Massoud Barzani © MAXPPP)

François Hollande est arrivé vendredi matin en Irak, dans un contexte tendu dans la égion, alors que les États-Unis cherchent à unir le maximum de pays dans une large coalition contre l'État islamique (EI). Après avoir rencontré les nouvelles autorités irakiennes dans la matinée, le chef de l'État s'est rendu à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, fief des peshmergas qui luttent contre l'EI depuis plusieurs semaines.

François Hollande a notamment tenu à parler des réfugiés irakiens, chaque jour plus nombreux à quitter le pays pour trouver un meilleur avenir à l'étranger, et notamment en France. Il a d'ailleurs rencontré peu avant sa conférence de presse des réfugiés chrétiens à Erbil. "Nous allons poursuivre avec l'Europe notre aide aux réfugiés. Nous allons établir un véritable pont humanitaire et nous allons aussi traiter les cas les plus douloureux des familles qui ont des liens avec la France qui veulent venir pour un temps se réfugier auprès de leurs proches ", a-t-il expliqué. Et pour cela, "nous avons pu renforcer l'équipe qui délivre les visas " a assuré le président de la République.

Par ailleurs, François Hollande a tenu à saluer l'action des combattants kurdes contre l'EI, alors que la France fait partie des pays qui ont décidé de leur fournir de l'aide militaire. "J'ai décidé d'acheminer les moyens nécessaires, je constate que vous en avez fait le meilleur usage. Ces livraisons ont été décisives pour inverser le rapport de forces ", a conclu le chef de l'État.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.