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Iran : la France s'élève contre la condamnation à mort de deux militantes lesbiennes

Zahra Sedighi Hamedani, âgée de 31 ans, et Elham Chubdar, 24 ans, ont été condamnées par un tribunal du nord-ouest du pays après avoir été accusées de promouvoir l'homosexualité. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des manifestants protestent contre l'éxécution de deux adolescents gays en Iran, le 5 août 2005, à Manille (Philippines).  (BULLIT MARQUEZ/AP/SIPA / AP)

La France a "déploré" mercredi 7 septembre la condamnation à mort en Iran de deux lesbiennes et militantes LGBTQ, révélée par une association de défense des droits de l'Homme en début de semaine. "La France rappelle son opposition constante, en tous lieux et en toutes circonstances, à la peine de mort", a souligné dans une déclaration le ministère des Affaires étrangères. Paris rappelle également "son engagement ferme en faveur de la dépénalisation universelle de l'homosexualité et de la défense des droits des personnes LGBT+".

Zahra Sedighi Hamedani, âgée de 31 ans, et Elham Chubdar, 24 ans, ont été condamnées par un tribunal dans la ville d'Ourmia (nord-ouest), a rapporté lundi l'organisation de défense des droits humains kurde "Hengaw". Elles ont été condamnées pour "corruption sur terre", la charge la plus grave du code pénal iranien. Selon l'organisation iranienne de défense des droits des personnes LGBTQ "6Rang", dont le siège est en Allemagne, c'est la première fois que des femmes sont condamnées à mort en raison de leur orientation sexuelle.

Les défenseurs des droits humains accusent l'Iran de se livrer actuellement à une vague de répression affectant tous les pans de la société. Ces militants dénoncent notamment des arrestations visant la minorité religieuse baha'ie (non musulmane), la hausse du nombre des exécutions dans ce pays et l'arrestation de ressortissants étrangers.

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