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Iran : les autorités menacent de ne faire preuve d'"aucune indulgence" vis-à-vis des manifestants

Les protestations dans tout le pays contre la mort d'une jeune femme détenue par la police des mœurs ont déjà coûté la vie à au moins 41 personnes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le nouveau chef de l'autorité judiciaire iranienne, Gholamhossein Mohseni Ejei, sur une photo diffusée par le site officiel du guide suprême iranien le 1er juillet 2021.  (KHAMENEI.IR / AFP)

La répression se poursuit en Iran. Le chef du pouvoir judiciaire iranien, Gholamhossein Mohseni Ejei, a insisté, dimanche 25 septembre, sur "la nécessité d'agir sans aucune indulgence" envers les instigateurs des "émeutes", a rapporté le site Web Mizan Online.

Le président Ebrahim Raïssi avait auparavant appelé les forces de l'ordre à agir "fermement contre ceux qui portent atteinte à la sécurité et la paix du pays et du peuple". Et la représsion du mouvement de protestation après la mort de Mahsa Amini a déjà coûté la vie à au moins 41 personnes, selon le bilan officiel.

Plus de 700 personnes arrêtées

Les manifestations ont commencé le 16 septembre, le jour du décès de Mahsa Amini arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour "port inapproprié de vêtements" dans la République islamique où le code vestimentaire pour les femmes est strict.

Depuis, plus de 700 personnes ont été arrêtées dans une seule province du nord qui a communiqué sur les interpellations, mais sans doute beaucoup plus dans l'ensemble du pays. L'ONG Iran Human Rights basée à Oslo fait état d'au moins 54 manifestants tués.

Ces manifestations sont les plus importantes en Iran depuis celles de novembre 2019, provoquées par la hausse des prix de l'essence, en pleine crise économique, qui avaient touché une centaine de villes en Iran et été sévèrement réprimées (230 morts selon un bilan officiel, plus de 300 selon Amnesty International).

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