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Iran : un Irano-Britannique, condamné pour espionnage, a été exécuté par pendaison

Le Royaume-Uni va "convoquer le chargé d'affaires iranien pour lui faire part de son dégoût", après l'annonce de la mort de l'homme de 61 ans, samedi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'Irano-Britannique Alireza Akbari, lors d'une interview à Téhéran, le 11 janvier 2023. (KHABAR ONLINE / AFP)

Londres évoque un "acte barbare" qui "ne restera pas sans réponse". Un Irano-Britannique condamné à mort pour espionnage, Alireza Akbari, a été exécuté par pendaison, a annoncé, samedi 14 janvier, l'agence de l'Autorité judiciaire iranienne Mizan Online. Selon cette agence, Alireza Akbari, 61 ans, avait été condamné pour "corruption sur Terre et pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements" au Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni va "convoquer le chargé d'affaires iranien pour lui faire part de [son] dégoût", a-t-il ajouté. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak a, quant à lui, dénoncé sur Twitter une condamnation "impitoyable et lâche". Amnesty International a de son côté dénoncé, sur Twitter, une "attaque odieuse" de l'Iran "contre le droit à la vie". 

Un "espion clé"

L'exécution d'Alireza Akbari est intervenue trois jours après l'annonce de sa condamnation à mort. Il est présenté par les autorités iraniennes comme un "espion clé" pour les services britanniques, connus aussi comme MI6, en raison de "l'importance de sa position".

Selon les médias officiels iraniens, Alireza Akbari a occupé des postes haut placés dans l'appareil sécuritaire et de défense. Cet ancien combattant de la guerre entre l'Iran et l'Irak (1980-1988) a été notamment vice-ministre de la Défense pour les Affaires étrangères en Iran, chef d'une unité dans un centre de recherche ministériel et conseiller pour le commandant de la Marine, a souligné l'agence Irna, sans donner de dates. En février 2019, le journal officiel du gouvernement avait publié un entretien avec Alireza Akbari en le présentant comme "ancien vice-ministre de la Défense" sous la présidence de Mohammad Khatami (1997-2005).

Après l'annonce de cette exécution, le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé sur Twitter "un acte odieux et barbare." "Son nom s'ajoute à la trop longue liste des victimes de la répression et de la peine de mort en Iran", a-t-il ajouté, faisant pas de sa "solidarité avec le Royaume-Uni" et avec "le peuple iranien."

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