La France déconseille les voyages en Iran jusqu'à la libération de ses ressortissants "otages" du régime

Trois Français sont détenus dans le pays depuis 2022, dont deux pour "espionnage".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lors d'une conférence à Paris le 6 janvier 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé mardi 7 janvier les ressortissants français à ne pas se rendre en Iran jusqu'à "la libération complète" des détenus français dans ce pays. "La situation de nos compatriotes otages en Iran est tout simplement inadmissible ; ils sont détenus injustement depuis plusieurs années, dans des conditions indignes", a déclaré le ministre lors de la conférence des ambassadeurs, assurant que Paris ne les oubliait pas "une seule seconde".

"Depuis l'élection du président Pezeshkian et malgré nos efforts d'engagement au plus haut niveau, leur situation s'est dégradée", a poursuivi M. Barrot. "Je le dis aux autorités iraniennes : nos otages doivent être libérés. Nos relations bilatérales et l'avenir des sanctions en dépendent. Et jusqu'à la libération complète de nos otages, je demande à nos compatriotes de ne pas se rendre en Iran", a-t-il déclaré.

Un couple de Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, sont détenus en Iran depuis mai 2022 et accusés par les autorités d'"espionnage", ce que leurs proches démentent. Un troisième Français, prénommé Olivier, mais dont le nom de famille n'a pas été rendu public, est également détenu en Iran depuis 2022. Paris qualifie ces prisonniers d'"otages d'Etat".

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.