Culture : au Trianon, une soirée de soutien aux Iraniennes

L'espoir dans la voix rauque d'Arthur H, auquel répond la souffrance d'une femme. L'Iran ensanglanté lutte pour sa liberté. "Ce genre d'États, c'est vraiment une pulsions de mort, c'est-à-dire qu'ils n'ont aucun problème à tuer des gens [...], c'est de l'idéologie, l'idéologie est morbide", estime Arthur H. Musiciens, écrivains, acteurs disent ici au peuple iranien qu'il n'est pas seul.

Des signes d'espoir

"C'est un pays qui est très refermé sur lui-même, très isolé, je pense que les gens ont besoin de savoir qu'à l'extérieur, il y en a d'autres qui partagent ce combat-là", témoigne un homme. Pour la cinéaste Sepideh Farsi, il existe plusieurs signes d'espoir en dépit de la répression féroce qui touche les manifestants. "Il y a pas mal d'audios de chefs des Gardiens de la révolution (organisation paramilitaire en Iran) qui ont fuité et qui disent leurs doutes", note-t-elle. En choeur, le public reprend le slogan des manifestants iraniens : "Femme, vie, liberté".