En Iran, Amnesty International réclame la libération d'une étudiante arrêtée pour s'être déshabillée en signe de protestation

La branche iranienne rapporte des "allégations de coups et de violences sexuelles" contre cette jeune femme. Une vidéo de son action a été très partagée sur les réseaux sociaux.
Article rédigé par franceinfo
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Des femmes, certaines ne portant pas le voile, dans une rue de Teheran (Iran), le 17 septembre 2024. (FATEMEH BAHRAMI / ANADOLU / AFP)

Amnesty International réclame, samedi 2 novembre sur X, la libération d'une étudiante arrêtée en Iran pour "avoir enlevé ses vêtements en signe de protestation contre l'application abusive du port obligatoire du voile", sur le campus de l'université islamique Azad de Téhéran. La branche iranienne de l'ONG joint à son message une vidéo où l'on voit une jeune femme en sous-vêtements en public. Des images très partagées sur les réseaux sociaux.

"Les allégations de coups et de violences sexuelles à son encontre lors de son arrestation doivent faire l'objet d'enquêtes indépendantes et impartiales", écrit Amnesty Iran sur X, affirmant que "les autorités doivent la protéger de la torture et des autres mauvais traitements".

En Iran, la loi impose le port du voile aux femmes, qui risquent 10 ans de prison si elles enfreignent ce strict code vestimentaire. Le 16 novembre 2022, la mort de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne de 22 ans arrêtée par la police des mœurs pour non-respect du code vestimentaire, avait provoqué un vaste mouvement de contestation dans le pays. Plusieurs centaines de personnes étaient mortes.

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