Conflit Israël-Gaza : le bilan s’alourdit à 600 morts côté israélien, 400 côté palestinien
La riposte d’Israël se joue depuis samedi 7 octobre sur son propre sol. Sur la route, à 30 km de la frontière, des automobilistes sont pris entre deux feux. Face à eux, des militaires israéliens traquent les forces infiltrées. Après une nuit d’extrême tension, au cours de laquelle des frappes se sont poursuivies de part et d’autre, au lever du jour, les stigmates des affrontements de la veille sont visibles.
Des corps de victimes israéliennes jonchent la route, des bâtiments sont éventrés comme à Sderot, à seulement 1 km de Gaza, où après des heures de lutte avec des infiltrés du Hamas, les forces israéliennes ont annoncé avoir repris le contrôle du commissariat local.
Une guerre "longue et difficile"
Les Gazaouis se sont eux aussi réveillés sous les bombes. Dans les rues, c’est la panique face aux déflagrations. Les victimes se comptent par dizaines. Dans une morgue, des corps d’enfants arrivent depuis la matinée du dimanche matin 8 octobre.
Toute la journée, les frappes israéliennes ont abattu des quartiers entiers, des habitations de civils mais aussi des bureaux du chef du Hamas. Benyamin Netanyahou a prévenu : la guerre sera longue et difficile, face au Hamas mais aussi à ses frontières, face au Hezbollah. Ce matin, la branche libanaise du mouvement armé affirmait avoir attaqué plusieurs positions israéliennes.
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