Conflit Israël-Gaza : les ambiguïtés de la France insoumise

Des milliers de personnes se sont rassemblées à Paris, lundi 9 octobre, pour dénoncer l'attaque terroriste du Hamas contre Israël. Tous sont unanimes pour critiquer la position de La France insoumise, qui n'a pas condamné les attaques du Hamas. "C'est une stratégie électorale", a assuré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Toute la classe politique met en cause LFI, avec des mots durs.  

La France insoumise durcit sa position sur le Hamas 

Leur communiqué, publié samedi, appelle à une paix juste et durable, sans évoquer des attaques terroristes. LFI met sur le même plan le Hamas et l'armée israélienne. "Dire que la victime juive est coupable est un vieux réflexe antisémite", a affirmé Christian Estrosi, maire de Nice (Alpes-Maritimes).

Le PS et les Verts sont aussi critiques. "La polémique insoumise n'est pas à la hauteur du drame, de l'horreur", réagit Yannick Jadot, sénateur (EELV) de Paris. LFI a durci sa position sur le Hamas. Pour Manuel Bompard, coordinateur de la France insoumise : "les actes qui ont été commis (…) s'apparentent à des crimes de guerre".