Israël : Benjamin Netanyahu de plus en plus contesté
Sous la pression de la rue, des marchés financiers et même de l'armée de réservistes menaçant de ne plus le servir, Benjamin Netanyahu a fini par faire un petit pas en arrière. "J'ai décidé une pause de la deuxième et troisième lecture du texte au Parlement, afin de donner du temps et trouver un consensus", a-t-il déclaré. Une annonce faite en début de semaine, au lendemain du limogeage très critiqué de son ministre de la Défense Yoav Galant. Ce dernier avait lui-même suggéré de mettre en pause la réforme judiciaire. Inconcevable, jusqu'à ce que le Premier ministre se retrouve acculé par les partis d'opposition et le président Isaac Herzog. Depuis, les négociations sont en cours pour trouver un compromis.
Joe Biden manifeste son agacement
Si Benjamin Netanyahu a toujours le soutien des partis ultra-orthodoxe et ultra-nationaliste, il se retrouve de plus en plus isolé au sein de son propre pays et sur la scène internationale. Après l'inquiétude manifestée par l'ONU, c’est autour de son allié de toujours, les États-Unis, de se dire soucieux. "Ils ne peuvent pas continuer sur cette voie et je pense que je me suis fait comprendre. J’espère que le Premier ministre agira de manière à essayer de trouver un véritable compromis", a ainsi commenté Joe Biden. La réforme de la justice, qui vise à donner un pouvoir absolu à l'exécutif, devrait de nouveau être examinée le 30 avril lors de la prochaine session parlementaire.
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