Cet article date de plus de trois ans.

Israël : Benyamin Nétanyahou revendique une "immense victoire pour la droite" lors des législatives

Selon les sondages à la sortie des urnes, le parti du du Premier ministre sortant, le Likoud, remporte entre 31 et 33 sièges sur les 120 du Parlement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou lors d'une interview à Jérusalem, le 16 mars 2021. (MENAHEM KAHANA / AFP)

Benyamin Nétanyahou a revendiqué une "immense victoire de la droite", mardi 23 mars, après que son parti, le Likoud, a terminé en tête des élections législatives en Israël, selon les premières projections. "Il est évident qu'une majorité écrasante de citoyens israéliens sont de droite et veulent un gouvernement de droite, fort et stable", a tweeté le Premier ministre sortant.

Selon les sondages à la sortie des urnes, le Likoud remporte entre 31 et 33 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien. Le parti de Benyamin Nétanyahou est donc, selon ces projections, loin devant le parti Yesh Atid ("Il y a un futur") du centriste Yaïr Lapid. Ce dernier est crédité de 16 à 18 sièges.

La course aux alliances pour obtenir une majorité

Suivent ensuite près d'une dizaine de partis sous la barre des dix sièges à l'issue de ces législatives, les quatrièmes en près de deux ans. Les trois scrutins précédents avaient placé Benyamin Nétanyahou et son ancien grand rival, Benny Gantz, au coude-à-coude.

Une majorité de 61 députés est requise pour former un gouvernement. Le chef du Likoud compte pour cela sur des alliances avec les formations religieuses et, nouveauté, avec l'extrême droite. De son côté, Yaïr Lapid table sur une entente avec des partis de gauche, du centre mais aussi de droite déçus par le Premier ministre. Or selon ces projections, le "bloc Nétanyahou" comptera entre 51 et 56 députés, contre entre 48 et 52 pour celui mené par son rival, grâce à de bonnes performances de ses alliés de gauche.

Dans ce scrutin aux airs de référendum sur le Premier ministre sortant, le chef du parti de la droite radicale (qui oscille entre 6 et 8 sièges selon les projections) n'a toujours pas choisi officiellement son camp.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.