Israël : “Story Killers”, les mercenaires de la désinformation au cœur d'une affaire médiatique
L'enquête démarre dans une petite ville près de Tel-Aviv (Israël), dans une société qui n’a ni nom ni siège social, mais qui est pourtant bien réelle. A sa tête, d’anciens généraux de l’armée et des services secrets israéliens. Leur métier : l’influence. “Vous expliquez que vous avez besoin de faire une campagne par SMS, WhattsApp ou sur les réseaux sociaux, et eux, ils vous disent que ça coûte 50 000 euros pour une écoute téléphonique, 6 millions d’euros pour faire reporter ou saboter un scrutin dans un pays d’Afrique”, détaille Frédéric Métézeau, correspondant Radio-France au Moyen-Orient.
Rachid M’Barki a relayé une campagne à l’antenne
Les clients sont des États ou des chefs d’entreprises, bénéficiant du réseau AIMS qui propose des dizaines de milliers de faux profils qui vont inonder les réseaux sociaux de fake news orientées en leur faveur. La société israélienne fait appel à de vrais journalistes pour relayer leurs campagnes de désinformation. Comme ce présentateur de BFMTV Rachid M’Barki, écarté de l’antenne depuis janvier.
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