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Italie : le président Napolitano ne démissionnera pas

Malgré les informations données ce samedi matin par la presse italienne, le président de la République Giorgio Napolitano a rejeté toute possibilité de démissionner avant la fin de son mandat. A quelques semaines de la fin de son mandat, le président de la République italienne ne peut plus dissoudre le Parlement. Il a toutefois chargé deux groupes de personnalités différentes de trouver une solution pour former un gouvernement.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Thomas Peter Reuters)

Giorgio Napolitano ne démissionnera pas. Le président de la République Italienne a fait taire les rumeurs et les informations données dans la presse italienne ce samedi matin, évoquant l'hypothèse de sa démission avant la fin de son mandat.

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Ce samedi, les journaux italiens citaient un responsable politique proche du dossier. Selon ce responsable, la démission de Giorgio Napolitano était "une idée sur la table
parmi beaucoup d'autres
". 

Le chef de l'Etat a déclaré qu'il était déterminé à "prendre des initiatives jusqu'au dernier jour pour débloquer la situation ". Ce samedi, il a annoncé la mise en place de "deux groupes restreints de personnalités différentes" chargés de trouver un gouvernement, après l'échec de la tentative de Pier Luigi Bersani.

Plus de dissolution possible

Le mandat de Giorgio
Napolitano, élu en mai 2006 pour sept ans, doit prendre fin à la mi-mai. Mais
la Constitution italienne interdit au président de la République de dissoudre
le Parlement, comme il l'a fait en décembre dernier, s'il est dans les derniers mois de
son mandat.

La démission de Napolitano était le scénario le plus radical : en cas de démission du président en poste, un nouveau président
devrait être élu par les deux chambres du Parlement. Le nouveau président élu
pourrait alors décider de dissoudre la Chambre des députés et le Sénat pour
procéder à de nouvelles élections législatives dans un délai de 45 à 70 jours.

Depuis les élections
législatives du 25 février dernier
, la gauche et son leader Pier Luigi Bersani
ne parviennent pas à former un gouvernement, à cause d'une situation au Sénat
où la gauche ne dispose pas de la majorité absolue. 

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