Automobile : l'alliance Renault-Nissan-Fiat soulève des questions
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a exigé que la fusion entre Fiat et Renault n'entraîne aucune fermeture d'usine en France. Pour l'heure, cette union est présentée comme une chance. L'occasion de se défaire de sa dépendance avec son partenaire japonais Nissan.
Nissan va-t-il être perdant en cas de mariage entre Renault et Fiat ? Le groupe japonais est allié de Renault depuis vingt ans. Pourtant, il a été averti au dernier moment de la fusion entre l'entreprise française et Fiat. Nissan observe le mariage avec méfiance, car l'entreprise italienne, propriétaire de Chrysler et Jeep, concurrence Nissan aux États-Unis sur le marché des gros véhicules.
Nissan, grand perdant de cette fusion ?
Par ailleurs, Nissan soupçonne Fiat de vouloir profiter de ces avancées. Autre risque pour le groupe japonais : la perte d'influence. Aujourd'hui, il détient 15% du capital de Renault. Ses parts chuteraient de moitié en cas de mariage entre Renault et Fiat. Mais ce mariage pourrait aussi profiter à Nissan, avec des capacités d'investissement renforcées. Le patron du groupe japonais se dit d'ailleurs ouvert aux discussions.
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