Ponts de France : comment sont-ils surveillés ?
Comment sont surveillées nos infrastructures en France ? Un tiers des 12 000 ponts en France nécessiteraient des réparations. En Normandie, le pont de Tancarville, emprunté par plus de 20 000 véhicules par jour, est sous étroite surveillance.
Alors qu'un pont s'est effondré à Gênes (Italie), la question de la solidité des ponts se pose en France. Par exemple, le pont suspendu de Tancarville (Seine-Maritime) en Normandie mis en service il y a plus de 60 ans et d'une portée de 608 mètres de long est aujourd'hui sous étroite surveillance. D'abord il y a des détecteurs GPS installés sur les piles et les câbles porteurs. Clément Fasquel, directeur adjoint des Ponts de Tancarville et de Normandie explique : "Le pont bouge toute la journée, tout le temps, donc on suit les mouvements du pont en temps réel. Ça permet de savoir si les mouvements sont conformes à ce qu'on attendait ou pas".
Une durée de vie de 100 ans
Autre élément de contrôle : une centaine de capteurs posés dans la structure et une quarantaine de caméras. L'objectif est d'observer le comportement du pont. En théorie, ces grands ouvrages sont construits pour une durée de 100 ans. Mais pour prolonger cette durée de vie et éviter tout incident, ils font l'objet d'un contrôle une fois par an, d'une visite poussée tous les trois ans et d'une inspection détaillée tous les six ans. Ces grands ponts, souvent exploités par des concessionnaires, sont en principe très bien surveillés. Mais ce n'est pas le cas de tous ouvrages, notamment ceux situés sur des axes moins importants.
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