Législatives en Italie : Matteo Renzi annonce sa démission de la présidence du Parti démocrate
L'ancien Premier ministre a tenu une conférence de presse, lundi en fin de journée.
Ce qu'il faut savoir
Au lendemain des élections législatives, il prend la porte. Le chef de file de la gauche italienne, Matteo Renzi, a décidé de démissionner de la direction du Parti démocrate. L'ancien Premier ministre, dont le parti n'a réuni que 18,7% des voix selon les résultats partiels, a annoncé sa décision lors d'uneconférence de presse.
"Pas un régent désigné dans un boudoir". L'ancien chef du gouvernement italien a reconnu que son parti avait subi "une défaite claire et évidente." Il a également précisé qu'il ne se représenterait pasl ors du congrès du parti qui doit se tenir dans les prochaines semaines. Il s'agira de choisir "non pas un régent désigné dans un boudoir mais un secrétaire élu par des primaires", a fait valoir Matteo Renzi.
L'alliance de Berlusconi et l'extrême droite en tête. Donnée à 37% selon des résultats encore partiels, la coalition de droite rassemble quatre partis, dont Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, et la Ligue, le parti d'extrême droite de Matteo Salvini. C'est ce dernier qui serait la principale force au sein de la coalition (17,5% contre 14% pour le parti de Silvio Berlusconi). Lundi, il a revendiqué le poste de président du Conseil et rejeté toute alliance avec le Mouvement 5 étoiles.
Le Mouvement 5 étoiles veut aussi diriger. Après avoir obtenu 32,6% des voix, soit son meilleur score historique, le Mouvement 5 étoiles a revendiqué, lundi, "la responsabilité de donner un gouvernement" à l'Italie.
Incertitude sur le futur gouvernement. Les résultats définitifs ne devraient pas accoucher d'une majorité claire, ce qui ouvre une période de tractation. Une alliance des populistes du M5S et de l'extrême droite de la Ligue semble la seule possible pour obtenir une majorité parlementaire, mais les dirigeants de ces deux formations ont jusqu'à présent catégoriquement rejeté cette éventualité. C'est le président italien qui devra confier un mandat au vainqueur des élections, mais les consultations officielles ne débuteront que fin mars.