Législatives en Italie : un séisme pour l’Union européenne
Giorgia Meloni va prendre la tête de l’Italie. Elle souhaite une Europe des nations.
Avec la victoire de l'extrême droite aux législatives italiennes, dimanche 26 septembre, c’est un séisme en Europe et une gifle qui est donnée à Bruxelles. C’est la première fois depuis 1957 et le traité de Rome, qu’un grand pays fondateur de l’Union européenne se donne une première ministre d’extrême droite. Qui plus est d’un parti post-fasciste. C’est une gifle pour Bruxelles parce que Giorgia Meloni est nationaliste : elle ne veut pas d’une Europe communautaire, elle veut une Europe des nations. De quoi rebalancer la géopolitique européenne, même si la femme politique assume par ailleurs sa position atlantiste.
Garantir l’accès aux fonds européens
Giorgia Meloni a dit qu’elle ne voulait pas quitter l’Union européenne. Le nouveau gouvernement cherche également à garantir l’accès aux fonds européens. Pour la France, cela sera beaucoup plus compliqué. Paris va devoir se choisir d’autres partenaires en Europe, explique le journaliste de France Télévisions, François Beaudonnet.
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