L'ancien président italien Giorgio Napolitano est mort à l'âge de 98 ans

Né sous Mussolini le 29 juin 1925, Giorgio Napolitano, qui a été élu en 2006, a géré une phase particulièrement turbulente en Italie.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Giorgio Napolitano au Parlement européen, à Strasbourg (Bas-Rhin) alors qu'il était président de l'Italie, le 4 février 2014. (PATRICK HERTZOG / AFP)

Il était considéré pendant des années comme le garant de la stabilité de l'Italie. L'ancien président italien Giorgio Napolitano (2006-2015), dirigeant historique du Parti communiste et promoteur de la construction européenne, est mort à l'âge de 98 ans, vendredi 22 septembre.

Né sous Mussolini le 29 juin 1925, Giorgio Napolitano a géré une phase particulièrement turbulente en Italie. Elu en 2006, il comptait prendre sa retraite à l'issue de son premier septennat au printemps 2013, après les législatives. Mais les résultats des élections, trop serrés, et l'incapacité des principaux partis à s'accorder sur un éventuel successeur, l'avaient contraint à reprendre du service. Dès son discours d'investiture, particulièrement dur envers les responsables politiques dont il avait dénoncé "la surdité" face aux exigences du pays, il avait annoncé qu'il ne resterait pas sept ans de plus et avait en effet démissionné en janvier 2015.

Le pape salue son travail pour "l'unité et la concorde"

L'ensemble de la classe politique de la péninsule a rendu hommage à ce Napolitain, qui est reconnu pour sa modération, sa prudence et son sens de l'Etat. Giorgia Meloni, dirigeante du parti post-fasciste Fratelli d'Italia et "présidente du conseil" depuis octobre 2022 a sobrement présenté "les plus profondes condoléances" de son cabinet à la famille de l'ancien président.

L'actuel président de la République, Sergio Mattarella, a rappelé l'engagement européen de l'ancien député au Parlement de Strasbourg qui a mené "des batailles importantes pour le développement social, la paix et le progrès en Italie et en Europe".

Dans un télégramme à sa veuve, le pape François, en voyage à Marseille, a quant à lui salué un homme ayant consacré son action politique à préserver "l'unité et la concorde" de son pays.

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