Tir de missile nord-coréen au-dessus du Japon : "Toutes les options sont sur la table", réagit Trump
Le missile a survolé une petite partie du nord du Japon, l'île d'Hokkaido, peu habitée, et a terminé sa course à un millier de kilomètres d'un petit cap dans l'océan Pacifique.
Ce qu'il faut savoir
"Tir de missile. Veuillez vous abriter" : des millions d'habitants du nord du Japon ont reçu au réveil un message alarmiste du gouvernement, mardi 29 août. Un missile nord-coréen a survolé leur territoire, menace la plus grave de Pyongyang depuis 2009. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit en urgence mardi après-midi à New York. "Les actions menaçantes et déstabilisantes ne font qu'accentuer l'isolement du régime nord-coréen dans la région et dans le monde. Toutes les options sont sur la table", a réagi le président américain, Donald Trump. La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, a quant à elle exhorté Pyongyang à "s'abstenir de toute nouvelle action provocatrice".
L'île d'Hokkaido survolée. Le missile a survolé une petite partie du nord du Japon, l'île d'Hokkaido, qui est peu habitée, et a terminé sa course à un millier de kilomètres d'un petit cap dans l'océan Pacifique, sans faire de dégâts, rapporte le correspondant de franceinfo à Tokyo.
Une "menace grave et sans précédent". "Le tir inacceptable d'un missile au-dessus de notre pays représente une menace grave et sans précédent et nuit considérablement à la paix et la sécurité de la région", a réagi le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Le dernier tir d'un projectile nord-coréen au-dessus du territoire japonais remonte à 2009.
Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU. Une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Corée du Nord se tient ce mardi à New York, à la demande de Tokyo et Washington. La convocation de cette réunion fait suite à un entretien téléphonique de quarante minutes entre Donald Trump et Shinzo Abe, qui ont convenu d'"augmenter la pression sur la Corée du Nord". L'ambassadeur nord-coréen à l'ONU a affirmé quant à lui que son pays avait "le droit à l'autodéfense" face aux "intentions hostiles" affichées par les Etats-Unis.