"Entre les secousses, le rationnement et la peur du nucléaire, je craque"
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Philippe Nibelle, enseignant au Japon depuis 15 ans, vit à une centaine de kilomètres de la centrale de Fukushima. Le seul autre Français de son secteur est déjà parti. Lui aussi voudrait décamper, il a fait le plein d'essence, retiré de l'argent à la banque, appris par cœur les horaires de départ à l'aéroport le plus proche. Mais, quelque chose le retient dans l'archipel...
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Eric Rohmer, ingénieur français à Sendaï, réfugié depuis plusieurs jours dans le sous-sol d'un immeuble avec sa femme et sa fille, a lui engouffré quelques affaires dans ses valises. Et pris le train pour Tokyo. Il est sur la liste d'attente pour être rapatrié par la Sécurité civile. Rassuré...
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À Tokyo, à 240 km de la centrale, les autorités concèdent une légère augmentation du niveau de radioactivité, mais sans risque pour la santé humaine, assurent-elles. Pourtant, certains se préparent au pire. Tels Fernand Bukhart, directeur technique de l'Institut français de Tokyo.
- Certains Français néanmoins restent zen et veulent faire confiance aux informations distillées par les autorités nippones. Pas de radiations signalées ? Stéphane Chapuy, installé à Tokyo depuis 4 ans, marié à une Japonaise, met toujours son enfant à l'école le matin.
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