Japon : l'ancien Premier ministre Shinzo Abe a succombé à ses blessures après l'attaque par balles dont il a été la cible
Shinzo Abe est mort quelques heures après avoir été transporté à l'hôpital dans un "état très grave", selon le Premier ministre actuel, Fumio Kishida.
Ce qu'il faut savoir
Il est mort quelques heures après l'attaque dont il a été la cible, vendredi 8 juillet. L'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe a succombé à ses blessures, selon NHK, la chaîne de télévision publique. "D'après un haut responsable du Parti libéral-démocrate [au pouvoir au Japon], l'ancien Premier ministre Abe est mort à l'hôpital" de Kashihara, dans le département de Nara, où il avait été transféré après l'attaque, a annoncé la chaîne japonaise. Il avait 67 ans. Ce direct est désormais terminé.
L'ancien Premier ministre visé lors d'un discours. Shinzo Abe participait, vendredi, à un événement politique dans la région de Nara (ouest). L'ancien chef de l'exécutif prononçait un discours de campagne lors d'un événement politique organisé en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus, ont rapporté la chaîne nationale NHK et l'agence de presse Kyodo. Il a été emmené à l'hôpital dans un état critique.
Un suspect interpellé. Peu de temps après que Shinzo Abe a été attaqué, un individu a été interpellé vendredi, selon le secrétaire général du gouvernement, Hirokazu Matsuno. Selon plusieurs médias locaux, le suspect serait un Japonais de 41 ans ayant par le passé appartenu à la Force maritime d'autodéfense japonaise, la marine nippone.
Des réactions venues du monde entier. Emmanuel Macron s'est dit "profondément choqué par l'attaque odieuse" contre Shinzo Abe. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, l'Italie ou encore le président du Conseil européen, Charles Michel, ont eux aussi condamné ce meurtre, vendredi.