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JO 2024 : L.A, Rome, Paris, Budapest, et chacune un dossier différent

Les quatre villes candidates à l'organisation des JO-2024, ont déposé mercredi leur projet auprès du Comité international olympique, et sont désormais officiellement embarquées dans l’aventure qui se terminera par le vote du CIO, le 13 septembre 2017 à Lima.
Article rédigé par franceinfo
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  (Le logo de la candidature parisienne © Reuters)

Les deux grandes villes favorites de ce challenge diplomatico-sportif, Los Angeles et Paris, ont "encadré" les deux outsiders Rome et Budapest, en termes de timing. C'est Los Angeles qui, la première, a ouvert le bal alors que la date-limite de dépôt des dossiers de candidature était fixée à mercredi. Jetons un œil aux caractéristiques de chacune de ces candidatures :

 

Los Angeles : 

90% des infrastructures sportives seraient déjà en placeLos Angeles veut vendre le rêve et le soleil californiens : « Nous invitons le monde entier à suivre le soleil jusqu'en Californie, en 2024, et nous rejoindre à Los Angeles", a ainsi expliqué le président du comité de candidature Casey Wasserman, au 30e étage d'un immeuble du centre-ville, sur fond de soleil couchant. 

Paris :

95% des sites seraient déjà existantsParis sort sa meilleure carte, son histoire, en mettant en avant des monuments comme la Tour Eiffel, les Invalides, le Grand Palais, les Champs-Elysées 

Rome :

 70% des sites seraient déjà disponiblesLa ville promet dans le temps à travers la beauté : le défilé des vainqueurs devant le Colisée, l'arrivée des cyclistes au coeur des Fori Imperiali (les forums de la Rome antique), le tir à l'arc aux Thermes de Caracalla; le marathon organisé au coeur de la ville et ses coureurs passant devant la basilique Saint-Pierre, la synagogue et la mosquée, le beach-volley au Circus Maximus, l'ancien stade des courses de charsUn budget pour les installations temporaires et les coûts d'organisation et de gestion de 3,2 milliards d'euros (soit dans les clous de l'Agenda 2020) 

Budapest :

Pas de grand spectacle en revanche en Hongrie, où Budapest a renoncé à organiser toute festivité, sa candidature étant loin de convaincre l'opinion publique.Un budget modeste : 2,4 milliards d'euros pour la construction d'infrastructures. La course est désormais lancée. Toutes les villes devront envoyer une seconde mouture de leur dossier en octobre 2016, et une version finale du projet sera déposée au plus tard le 3 février 2017.   

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