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Journée de tension au Mali : combat à Gao et voiture piégée à Kidal

Au moins deux civils ont été blessés ce jeudi matin dans l'explosion d'une voiture à Kidal, dans le nord du Mali. Plusieurs sources locales évoquent un attentat suicide. L'attaque a eu lieu à moins d'un kilomètre d'un camp de militaires français. Plus au sud, à Gao, les soldats maliens et des islamistes se sont affrontés ce jeudi matin.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

La ville de Gao s'est réveillé au son de tirs et d'explosions ce jeudi. Dès les premières heures du jour, l'armée malienne a ouvert le feu sur la mairie de la ville pour déloger des combattants islamistes. D'après l'AFP, les combats continuaient à la mi-journée.

Un peu plus au nord, à Kidal, "un kamikaze" qui "visait le camp" français, d'après un
fonctionnaire du gouvernorat de Kidal, a fait au moins deux blessés parmi les civils. "Le véhicule est
arrivé en filant vers le sud-ouest de Kidal. Il a explosé à environ 500 m du
camp occupé par les Français et les Tchadiens. Deux civils ont été blessés, ils
sont à l'hôpital. Personne n'a encore approché le véhicule pour savoir si le
conducteur vivait toujours
", témoigne de son côté un élu de la ville.

Une
ville stratégique

Kidal
est considéré comme le berceau des rebellions touaregs. Avant l'arrivée des
forces françaises le 30 janvier dernier, la ville était détenue par le Mouvement
islamique de l'Azawad et le Mouvement national de libération de l'Azawad, deux
groupes qui ont assuré la France de leur soutien à condition de ne pas voir de
soldats maliens sur place. Kidal est également la porte d'entrée vers le massif
des Ifoghas, où son retranchés les combattants islamistes liés à Aqmi. C'est
dans ces montagnes qu'un soldat français a été tué mardi dernier.

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