Le Français retenu en otage dans l'Est de la République démocratique du Congo a été libéré, annonce L'Élysée
L'Élysée a annoncé, dimanche, la libération d'un otage français dans la région du Maniema, en RDC. Il avait été enlevé début mars dans un site minier.
L'Élysée a annoncé dans un communiqué, publié dimanche 28 mai, la libération d'un ressortissant français retenu en otage depuis près de trois mois dans la région du Maniema, en République démocratique du Congo (RDC). L'Élysée "félicite l'ensemble des acteurs qui ont œuvré à sa libération, en particulier les autorités de la République démocratique du Congo pour leur mobilisation et l'efficacité de leur action". Les conditions de cette libération n'ont pas été précisées.
Libération d'un otage français en RDC : dans un communiqué, l'Elysée "félicite l'ensemble des acteurs qui ont œuvré à sa libération" pic.twitter.com/fdFdWCysJx
— franceinfo (@franceinfo) 28 mai 2017
La société Banro cible d'attaques à répétition
Le Français avait été enlevé dans l'Est de la RDC, le 1er mars dernier, avec plusieurs autres personnes, salariées comme lui de la société Banro. L'enlèvement avait été mené par des hommes armés dans le site minier.
L'entreprise canadienne exploite plusieurs mines d'or dans ce pays et a deux autres projets aurifères, précise le site Internet de la compagnie. Le 19 mai, elle avait annoncé la suspension de son activité dans l'un de ses sites après une nouvelle attaque contre ses installations. "Il y a eu plusieurs tentatives d'intrusion par des hommes armés qui ont été repoussées par le service de sécurité de la mine de Namoya", avait alors expliqué la compagnie, précisant que ces événements avaient fait trois morts (un agresseur, un policier et un militaire congolais).
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