La barrière souterraine, construite par l'Egypte, a pour but de mettre fin aux tunnels de contrebande avec Gaza
"Nous allons fermer tous les tunnels, c'est certain", a déclaré un responsable des services de sécurité égyptiens sous couvert d'anonymat.
Interrogé sur cette barrière métallique enfouie le long de la frontière longue de 14 km, dont les travaux ont commencé l'an dernier, il a assuré qu'elle serait terminée "avant la fin de l'été".
Lutter contre les trafics en tous genres
"C'est notre droit, c'est légitime. Les biens doivent passer par la surface, nous devons pouvoir les voir", a-t-il ajouté.
Cette barrière fait partie d'un renforcement du dispositif égyptien dans cette zone. Ele est destinée à lutter contre les trafics en tous genres avec l'enclave palestinienne, soumise à un blocus israélien. Selon Israël, ces tunnels servent à introduire des armes à Gaza.
L'Egypte, accusée de participer de fait au blocus en verrouillant sa partie de frontière, a annoncé la semaine dernière la réouverture du terminal de Rafah, le seul point de passage entre Gaza et l'extérieur qui ne soit pas contrôlé par Israël, pour les produits à caractère humanitaire et pour les personnes malades.
Ce responsable a précisé que l'Egypte n'avait pas l'intention de refermer Rafah, sauf si du côté palestinien on "violait" l'engagement à ne l'utiliser qu'à des fins humanitaires. "Tout dépend du comportement de l'autre côté" de la frontière, a-t-il dit.
Discussions américano-égyptiennes
La situation à Gaza a été au centre lundi de discussions entre le vice-président américain Joe Biden et le président égyptien Moubarak à Charm el-Cheikh, dans le Sinaï égyptien.
Les Etats-Unis cherchent de "nouveaux moyens" pour répondre à la situation à Gaza, a déclaré M. Biden, une semaine après l'arraisonnement israélien d'une flottille internationale qui voulait briser le blocus de l'enclave.
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