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Le 21e prix des correspondants de guerre à Bayeux

En Syrie, à Gaza, en Irak, au Mali, en Centrafrique, en Ukraine… les conflits ne manquent pas en 2014. Comme chaque année, la ville de Bayeux met à l’honneur les correspondants de guerre.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'affiche des «Rencontres Prix Bayeux des corrrespondants de guerre», avec une photo de Fabio Bucciarelli, lauréat 2013. (Prix Bayeux)

Du 6 au 14 octobre 2014, la ville normande de Bayeux devient la capitale des correspondants de guerre. La 21e édition du «Prix Bayeux des correspondants de guerre» est cette année présidée par l’Américain Jonathan Randal, un grand reporter qui a parcouru le monde pour le New York Times ou le Washington Post.  

A cette occasion, une stèle sera dévoilée au Mémorial des reporters par Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières, en l’honneur des journalistes morts en faisant leur métier. Les noms de Ghislaine Dupont, Claude Verlon, Anja Niedringhaus, Sardar Ahmad, Camille Lepage, et James Foley, figurent sur cette liste. Cet espace, unique en Europe, est ouvert en totalité depuis le 2 mai 2007. Il a été conçu et réalisé par l’architecte et paysagiste Samuel Craquelin. Il est constitué d’une promenade paysagère ponctuée de 27 pierres blanches sur lesquelles ont été gravés les noms des plus de 2000 journalistes qui ont perdu la vie, depuis 1944, dans l'exercice de leur métier.

Fenêtre ouverte sur l’actualité
Durant une semaine, Bayeux vit à l'heure de l'actualité mondiale : expositions inédites, soirées débats, projections, salon du livre, rendez-vous scolaires tournent autour de l'information, de la guerre, du travail des journalistes sur les terrains les plus chauds. Des rencontres, des échanges entre le public et les grands reporters qui témoignent au quotidien des violences du monde se font dans toute la ville.

Même la magnifique cathédrale de Bayeux est mise à contribution puisqu'elle accueille une exposition photo sur les Syriens de Laurent Van der Stockt intitulée «170 000 Syriens», c'est à dire le nombre de victimes potentielles de la guerre civile, selon les estimations de l'OSDH (organisation syrienne des droits de l'homme).
 
Le sujet intéresse. Les soirées de remise des prix accueillent un public nombreux, ainsi que les rencontres à thème. Les prix distinguent aussi bien des journalistes de presse écrite que des reporters de télévision, des photographes ou des productions internet.

«Faire savoir, c’est l’unique objectif des correspondants de guerre», tel est le credo de ce festival. Des grands noms du journalisme devraient être présents dans les différentes manifestations organisées à Bayeux comme Renaud Girard, Hala Kodmani, Vincent Hugeux, David Thomson, Colette Braeckman, Patrick Chauvel, Pascale Bourgaux, Aude Marcovitch, Jean-Pierre Filiu, Isabelle Mandraud, Philippe Simon, Emmanuel Razavi, Bernard Lebrun, Michel Setboun...
 
A cette occasion, le site Géopolis va publier des témoignages de grands reporters ainsi que des documents vidéos ou des photos. 
http://www.prixbayeux.org/

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