Le Bureau enquêtes et analyses envoie ces deux navires à la mi-mars pour retrouver l'épave du vol AF 447
Selon le BEA, les recherches vont commencer "vers la mi-mars" sur une zone de "2.000 km2" dans l'Océan Atlantique où l'Airbus s'est abîmé le 1er juin 2009, causant la mort de 228 personnes.
La découverte de l'épave est nécessaires pour comprendre les causes du crash, a indiqué Jean-Paul Troadec, directeur du BEA.
Elles sont prévues pour durer "quatre semaines", mais pourraient se prolonger si la zone n'a pas pu être couverte, a-t-il ajouté.
Deux navires -un norvégien et un américain- avec quatre sonars et trois robots seront utilisés pour ces recherches, selon le BEA.
Les deux phases précédentes de l'été, qui ont coûté environ "20 millions d'euros", dont 10 millions d'euros payés à parts égales par Airbus et Air France pour la dernière phase, d'après le directeur du BEA, n'ont rien donné.
Le Bureau a besoin des enregistreurs de vol, dits boîtes noires, pour comprendre les causes de l'accident.
Le BEA a à maintes reprises avancé que les sondes Pitot de mesure de vitesse, sur la sellette depuis l'accident, étaient certes défaillantes sur l'appareil accidenté mais qu'elles ne permettaient pas à elles seules d'expliquer le crash.
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