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Le calendrier international de François Hollande

D'ici la fin du mois de juin, le président élu va devoir honorer plusieurs rendez-vous internationaux d'importance. Berlin, Camp David, Chicago, Bruxelles. François Hollande va plonger dans le bain de la diplomatie dès que son investiture aura eu lieu.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est le 15 mai que l'investiture du nouveau président français aura lieu. Dans la foulée, François Hollande se déplacera en Allemagne pour rencontrer Angela Merkel. La chancelière allemande a appelé François Hollande dès hier soir pour le féliciter. Elle va  trouver face à elle un homme qui va tenter d'infléchir sa position sur la rigueur budgétaire pour une initiative de croissance européenne.

Direction les USA

Ensuite, François Hollande va s'envoler pour les Etats-Unis où deux sommets d'importance l'attendent.
Les 18 et 19 mai, à Camp David, la résidence d'été du président américain, un sommet du G8 est organisé. Les grandes puissances se pencheront sur l'état de l'économie mondiale avec notamment les craintes qui pèsent sur la santé de l'Europe. L'occasion pour François Hollande de faire entendre ses positions et aussi d'annoncer le retrait des troupes françaises d'Afghanistan avant la fin de l'année.
Un dossier qu'il abordera ensuite les 20 et 21 mai lors du sommet de l'OTAN à Chicago.

Avant ces deux sommets, le président français sera reçu par Barak Obama pour une rencontre bilatérale à la Maison Blanche. En félicitant François Hollande dés hier, Barak Obama n'a pas caché que l'Afghanistan et la dette européenne seraient des "dossiers difficiles".  

Juin

François Hollande se rendra au sommet du G20 à Los Cabos au Mexique les 18 et 19 juin.  
Ensuite, le 28 et 29 juin, un conseil européen est prévu à Bruxelles, éventuellement précédé d'une réunion informelle des 27 pays de l'UE quelques jours avant. L'initiative de croissance chère au cœur de François Hollande sera probablement au centre des discussions. De nombreux pays européens semblent favorables à cette idée, préoccupés par l'atonie de l'économie européenne. Reste que les Allemands et les Britanniques, plus orthodoxes, seront sans doute les plus difficiles à convaincre. 

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