Le chanteur populaire Michel Martelly, devenu le 56e président d'Haïti, a prêté serment samedi
"Je jure devant Dieu et devant la nation d'observer fidèlement la constitution et les lois de la République", a promis le chanteur de 50 ans, la main droite levée, dans un bâtiment de bois construit pour l'occasion dans le centre de Port-au-Prince.
Lors de son discours inaugural prononcé devant la foule, Michel Martelly a promis de "changer Haïti"
Michel Martelly a ensuite reçu l'écharpe présidentielle aux couleurs d'Haïti des mains du président de l'Assemblée nationale.
Rejoint par sa femme Sophia et ses quatre enfants, le nouveau président a été applaudi par une centaine de parlementaires haïtiens, des anciens ministres de l'équipe Préval ainsi que par des membres de délégations étrangères. Parmi eux le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, l'ancien président américain Bill Clinton et une dizaine de chefs d'Etats étrangers comme le président de la République dominicaine voisine Leonel Fernandez.
Une cérémonie religieuse a ensuite eu lieu devant les ruines du palais présidentiel détruit par le séisme. Des milliers d'Haïtiens s'étaient massés devant le palais brandissant des pancartes en l'honneur de leur nouveau président.
Dans son discours inaugural, prononcé devant la foule massée devant l'ancien palais présidentiel dévasté par le séisme de janvier 2010, le nouveau président a promis de "changer Haïti ".
Michel Martelly a été élu avec une large majorité de 67,7% des voix contre son adversaire, l'ancienne Première dame Mirlande Manigat, lors des élections du 20 mars.
Ce novice en politique, dynamique et fonceur, a été porté par une immense popularité durant sa campagne au cours de laquelle il s'est présenté comme le candidat du "changement". Il aura cependant fort à faire avec un parlement où il ne compte que trois élus de son parti et une opposition avec qui il devra cohabiter et choisir le Premier ministre.
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