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Le conflit au Proche-Orient pourrait empoisonner le printemps arabe a indiqué mardi le chef de l'Etat

"Il n'appartient à personne de pouvoir faire revenir en arrière" les régimes arabes "qui se sont libéré les armes à la main", a affirmé à New York, Nicolas Sarkozy lors d'un sommet sur la Libye."Prenons garde que des conflits qui durent depuis 60 ans ne viennent empoisonner la construction de la démocratie", dans ces pays, a-t-il ajouté.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Nicolas Sarkozy, lors de son discours sur la Libye, le 20 septembre 2011 (AFP/STAN HONDA)

"Il n'appartient à personne de pouvoir faire revenir en arrière" les régimes arabes "qui se sont libéré les armes à la main", a affirmé à New York, Nicolas Sarkozy lors d'un sommet sur la Libye.

"Prenons garde que des conflits qui durent depuis 60 ans ne viennent empoisonner la construction de la démocratie", dans ces pays, a-t-il ajouté.

Le président français a également affirmé que la coalition, qui, sous les ordres de l'Otan, a aidé la rébellion libyenne, resterait "pour faire le travail tant que les révolutionnaires libyens en auront besoin".

Il a appelés les Libyens a avoir "le courage de pardonner", et a affirmé que le colonel Kadhafi serait "jugé".

Selon le président français, ce qui se passe dans plusieurs pays arabes "fait peser sur nos épaules une autre responsabilité (....)."Non seulement la rue arabe nous donne une obligation d'agir, mais elle condamnerait toute forme d'immobilisme", a-t-il dit.

Révolutions arabes, la bonne nouvelle des débuts du 21e siècle

En face d'un début de vingtième siècle, rempli de crises, "il y a eu une bonne nouvelle: les révolutions arabes", a-t-il soutenu.

"Quand nous avons vu la rue arabe descendre pour réclamer la liberté et la démocratie, nous avons mis du temps à réagir, étonnés que nous étions, stupéfaits que nous étions, devant ce changement considérable, qui est la grande nouvelle" du début du siècle, a également affirmé le président français, en citant la Tunisie, l'Egypte et la Libye.

Et "si des Arabes n'avaient pas eu le courage d'aider leurs frères libyens", a-t-il poursuivi en citant le Qatar, les Emirats et la Jordanie, "pour nous, c'aurait été beaucoup plus difficile, parce que nous ne voulions à aucun prix que qui que ce soit en Libye puisse imaginer qu'il s'agissait d'un relent de colonialisme", a-t-il également affirmé.

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