Le Républicain Mitt Romney prêt à affronter Barack Obama
Cinq de plus. Mitt Romney a
remporté mardi les cinq primaires républicaines organisées en Pennsylvanie,
dans le Connecticut, le Delaware, l'État de New York et Rhode Island. Cela
porte à 24, sur 43 mis en jeu, le nombre d'États gagnés par Mitt Romney.
S'il
ne dispose pas encore du nombre de délégués suffisants, il profite du retrait
il y a deux semaines de son principal rival Rick Santorum et du probable
abandon de son nouveau challenger, Newt Gingrich. De son côté Ron Paul n'a
jamais semblé en mesure de lui contester l'investiture.
Bref, pratiquement assuré d'être le candidat
républicain opposé à Barack Obama en novembre prochain, Mitt Romney a lancé officiellement
sa campagne pour l'élection présidentielle. Son slogan : "une
Amérique meilleure" . Face à ses partisans, il a commencé à dessiner ce que
sera la campagne contre le président sortant. Une campagne basée sur l'économie
et sur l'attaque du bilan de Barack Obama.
"Qu'y a-t-il à retenir de trois ans
et demi de présidence Obama ? Est-ce que vous arrivez à mieux joindre les deux
bouts ? Est-il plus facile de vendre votre maison ou d'en acheter une autre ? Avez-vous
économisé assez pour votre retraite ? Est-ce que vous gagnez davantage?"
En réponse à ces questions, ponctuées de
nombreux "Non !" lancés par ses fidèles, Mitt Romney, candidat
multimillionnaire, a promis plus de liberté, moins d'impôts et "une
Amérique qui n'a plus à s'excuser" , allusion directe aux récents déboires
américains en Afghanistan.
Mais pour le moment Mitt Romney veut
faire durer le "suspense" au moins jusqu'aux prochaines primaires
le 8 mai prochain en Caroline du Nord, en Virginie occidentale et dans l'Indiana.
Et puis il a un autre défi à relever : trouver le nom de son
colistier. Actuellement, le favori s'appelle Marco Rubio. Le sénateur de
Floride a un grand avantage. D'origine cubaine, il pourrait rallier à Mitt
Romney une partie de l'électorat latino.
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