Le retour de la violence en Egypte
Pour le Premier ministre égyptien Kamal el-Ganzouri, les
responsables des violences de ces dernières 24 heures n’ont rien à voir avec les jeunes qui ont obtenu il y a un
an le départ et la chute d’Hosni Moubarak. Kamal el-Ganzouri estime ainsi que
les manifestants qui affrontent les forces de l’ordre au Caire "ne veulent pas
une révolution mais une contre révolution ". Le chef du gouvernement a également
indiqué que ni la police ni l’armée n’avaient ouvert le feu.
Ces affrontements ont commencé à proximité du Parlement dans
la nuit de jeudi à vendredi après la dispersion d’un sit-in organisé par des
militants qui se réclament du mouvement "pro-démocratie ". Quoiqu’il en soit, le
bilan de ces violences est particulièrement lourd. Il est passé à 8
morts et 303 blessés. Et ce matin, les soldats sont à nouveau intervenus place Tahrir pour disperser des manifestants.
Les pires violences depuis les élections
Il s’agit des pires violences au Caire depuis le début des
élections législatives qui ont débuté fin novembre. Avant les élections, le
mois dernier, des heurts avaient fait 42 morts. Pour l’heure la situation sur
place est redevenue calme. Il faut dire que d’importants effectifs de soldats et
de policiers ont été déployés dans la capitale égyptienne.
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